2/10Samouraïs

/ Critique - écrit par Nicolas, le 22/06/2002
Notre verdict : 2/10 - Sans commentaire. (Fiche technique)

Tags : samourais samourai japon guerriers histoire japonais code

Gâté pour la fête du cinéma ! Histoire de contre-carrer le raz de marée américain (Citons l'Attaque des clones, Spiderman, Lilo et Stitch, Blade II), voici venir la riposte française, qui n'est pas sans nous faire penser à une production Besson. La question est posée : 1 euro 50, serait-ce trop cher payé pour ce navet. ?
Il y a 500 ans, dans le Japon médiéval, un démon naissait dans le ventre d'une humaine. Des nos jours, ce même démon doit abandonner son corps désormais pourrissant pour intégrer une nouvelle fois une vierge, afin de se réincarner dans le monde humain. La cible se trouve être Akémi, jeune étudiante japon habitant en banlieue parisienne...
J'ai un peu simplifié l'histoire (pas beaucoup je rassure), puisqu'une intrigue impliquant des jeux vidéo se développe aussi et obtient une certaine importance dans le déroulement de l'histoire (assez moche d'ailleurs). Dans l'ensemble, le scénario reste très médiocre, pas de rebondissements ou de moments vraiment trépidants, même si les scènes de combat ne sont pas ratés (pas beaucoup d'imagination, mais honnête). En fait, cela se partage entre " les méchants attaquent " (avec un bon épisode dans un club de boxe Thaï) et "les aventures des héros" (autour d'un scooter et d'Akémi). Tiens parlons des deux protagonistes prinicpaux, Marco ( Cyril Mourali) et Nadir (Saïd Serrari), deux djeun's tout ce qu'il y a de plus classique. Si le beau et musclé Cyril nous offre une composition de mauvais second rôle, croyez-moi, ce n'est rien à côté du numéro de Saïd, un mélange saoulant de language verlan et d'expressions typiquement djeun's ("Allo ! les Keufs.. ?!" "Ouais, vas-y, comment tu t'la racontes !" "Vas-y, fais pas ta pute !"). Un seul mot : insupportable. Mais vraiment insupportable. Et quand on pense qu'il est le seul côté comique du film, autant dire tout de suite qu'on ne vas PAS rire.
Ni drôle, ni passionnant, ni innovant, ni rien en gros, Samouraïs est LE navet de la fête du cinéma, élu haut la main. Sans blague, vous avez le choix cette année, alors ne vous laissez pas piéger.