Metal Gille Solid

Tout le monde sur Krinein l'attendait. Personne n'a été déçu par le résultat. Mais de quoi suis-je en train de parler, me direz-vous ? Eh bien, de Metal Gille Solid, le nouveau court-métrage de notre maître critique en cinéma, à savoir Nicolas ou C.S.Black pour les habitués. Après Saoulant Hill, Nicolas continue de parodier les jeux vidéo et s'attaque principalement cette fois-ci à Metal Gear Solid dont il reprend les trois opus à sa sauce, s'occupant de la réalisation, du montage, des effets spéciaux, du scénario (bon, de tout pour résumer).

Pour ce nouveau petit film, la barre a été placée plus haut avec plus de temps (5 minutes de plus quand même), d'effets spéciaux, de profondeur de scénario, d'action, de cascades, de sentiments, etc. Bref, plus de tout pour une parodie qui s'annonce meilleure que la précédente. Le titre l'annonce, avec Tactical Espionnage Bourrinnage, bienvenue dans le délire pur et dur d'un fan qui veut se faire plaisir. Et si vous voulez connaître une partie de l'équipe Krinein, sachez que quelques-uns de ses membres ont été sollicités pour cette belle et grande aventure. Vous me direz que j'en fais beaucoup mais une annonce de type hollywoodienne s'adapte tout à fait au style de Metal Gille Solid parce que là on fait dans l'action, pas dans la gnognotte sentimentaliste.

Solid Snail (escargot en français, notez c'est important) est l'agent d'élite d'une organisation type NSA. Celle-ci a découvert des opérations louches en jungle équatoriale. L'éminent professeur Procyon, seul homme capable d'achever le Metal Gille, le soldat parfait, a été enlevé par un groupe dénommé les Patriarches. Mais autant le dire tout de suite, on se fiche pas mal du scénario parce que le principal n'est pas là. Que l'on ait joué ou pas à Metal Gear Solid ne change rien. Bien sûr, si vous ne connaissez pas, vous ne comprendrez pas l'utilisation des codecs ou autres effets du même genre mais cela n'est pas bien grave. Tout est fait pour amener des scènes de délires et parodier allègrement films hollywoodiens ou jeux vidéos. Et même sans savoir d'où viennent certaines scènes, le divertissement est assuré.

Parce que Metal Gille Solid arrive bien souvent à nous faire rire. On rigole devant son ordinateur et c'est bien là le but premier. On sent tout de suite la patte de quelqu'un habitué à voir un grand nombre de films par an et qui se fait plaisir à parodier toutes les imbécillités que l'on peut voir au cinéma. Le résultat passe très bien, Metal Gille Solid restant toujours au-delà du deuxième degré et en étant surtout desservi par un aspect technique de grande qualité. Pour tout ce qui est incrustation d'images comme les codecs ou tout ce qui provient des jeux vidéo, il n'y a rien à redire ce qui fait que l'on pourrait se croire dans Metal Gear Solid. Les autres effets spéciaux passent très bien (quand on voit Le talisman, on se dit que Nicolas a réussi à faire mieux) et permettent de surévaluer l'aspect parodique. L'histoire ensuite peut passer toute seule avec toute une tripotée de parodies et de clins d'oeil comme Ouï Fm, Les chevaliers du zodiaque ou Dance Dance Revolution. C'est surtout cette scène du duel DDR qui restera dans nos esprits avec un combat de danse titanesque entre Solid Snake et un bien fameux adversaire, à savoir CBL. On pourra également rencontrer de l'équipe Krinein Juro en sniper, Emeric (ou Mud) en erreur de numéro et Loïc (ou Groveuch) en figurant. Par contre, s'il y a un reproche à faire, ce sont les voix qui ne sont pas assez nettes. On n'arrive pas à comprendre tous les dialogues et ce défaut gâche quelque peu notre plaisir. Mais vous pouvez les apprendre par coeur puisque le script du film est présent sur le site Internet de MGS.

Voilà une critique bien sérieuse pour un film qui ne l'est pas du tout. Metal Gille Solid se regarde avec beaucoup de plaisir. C'est divertissant, amusant et rapide. Alors téléchargez-le sur le site, c'est fait pour. Cela fera plaisir à Nicolas que j'applaudis pour tout le travail effectué.