1.5/10Gigolo malgré lui

/ Critique - écrit par Vincent.L, le 29/09/2005
Notre verdict : 1.5/10 - Deuce Bien Dégueu: UroPenisJizzGagLow (Fiche technique)

Tags : deuce gigolo bigalow film cinema schneider rob

Deuce Bien Dégueu: UroPenisJizzGagLow

6 ans après sa première expérience dans le monde de la prostitution masculine, Deuce Bigalow (Rob Schneider) reprend son activité pour éviter à son ami T.J. Hicks (Eddie Griffin) de se faire accuser pour des meurtres qu'il n'a pas commis...

Deuce Bigalow: European Gigolo ou comment anéantir le charme d'un premier film, Deuce Bigalow: Male Gigolo, à coup de vulgarité exécrable et de méchanceté gratuite. Alors que le long métrage de 1999 était souvent à la limite du "too-much", celui de 2005 dépasse largement les barrières du mauvais goût. Après presque 30 minutes d'introduction lentes et plutôt vides, le film affiche un ton écoeurant et cruel qu'il ne va plus quitter. De nouveaux "freaks" constituent les nouvelles clientes de Deuce qui doivent lui permettre de déterminer qui est l'auteur des meurtres contre les gigolos. Entre quelques quiproquos et deux-trois répliques amusantes (un gros prout ?...), les scénaristes enchaînent un humour extrême et abject où l'on croise une femme à nez de pénis (après le passage du nuage de Tchernobyl..."no comment"...), une belle demoiselle qui a des TOC, une bossue, une femme aux oreilles de Dumbo, une jeune femme qui ne se lave pas, une malade du cancer qui a un trou dans la gorge, un bébé flippant à la Braindead qui vomit et un sexe qui explose. A la différence du premier film, le second se plaît à mettre en scène ces personnages et ces éléments hors du commun dans des situations humiliantes et crades. Si l'on rajoute à ce tas de saletés un T.J bien énervant, un lancé de nain (re "no comment"...), une "coolitude" autours du cannabis (les joints, les "space cake"...) et les "Guest Stars" insignifiantes Kelly Brooks (la Top Model), Adam Sandler (pour faire des doigts d'honneurs...) et Rachel Stevens (du groupe S Club 7), on obtient sans aucun doute un des pires films de l'année.

Encore plus immonde que American Party - Van Wilder Relations Publiques, Deuce Bigalow: European Gigolo est loin d'être sauvé par sa morale finale qui tombe à l'eau car elle répète ce qui a déjà été dit dans le premier film. A bannir...