Festival de Cannes 2009 : Asia Argento

/ Actualité - écrit par nazonfly, le 15/05/2009

Tags : cannes festival argento asia france jury film

Après Madame La Présidente Isabelle Huppert, galanterie oblige et parce que son nom et son prénom commencent par un A, c'est au tour de la brune vénéneuse Asia Argento de se voir dresser le portrait ici.


Difficile de parler d'Asia Argento sans évoquer son père Dario Argento, maître du Giallo. C'est pourtant l'exploit que va tenter Krinein, même si l'influence de son père est évidemment importante au cours de sa carrière. Asia débute assez tôt dans le cinéma puisqu'elle joue à 11 ans dans Démons 2 de Lamberto Bava, une histoire de... démons réalisée par Lamberto Bava, fils de Mario autre figure de proue du Giallo. Cette petite histoire se poursuit avec les plus grands réalisateurs. On la retrouve ainsi chez Nanni Moretti (Palombella rossa en 1989), Patrice Chéreau (La Reine Margot, 1994), Dario Argento (Le syndrome de Stendhal, 1996), Abel Ferrara (New Rose Hotel, 1999), Tony Gatlif (Transylvania, 2006), George Romero (Land of the dead, 2005) ou encore Gus Van Sant (Last days, 2005).

Mais ce sont ses rôles dans Les morsures de l'aube, xXx (avec Vin Diesel, attention les yeux) et surtout dans Marie-Antoinette de Sofia Coppola qui la feront remarquer aux yeux du grand public. Prochainement elle devrait apparaître aux côtés de Adrien Brody et Emmanuelle Seigner dans Giallo de Dario Argento, la boucle est presque bouclée.

En parallèle à une carrière d'actrice vraiment intéressante, elle touche à pas mal
de choses, écriture, photographie, musique mais surtout réalisation. En 2001, elle trace le portrait d'une actrice, qui n'est pas sans évoquer sa propre histoire, dans Scarlet Diva et, en 2005, elle signe l'adaptation d'un roman de JT Leroy, Le livre de Jérémie, présenté à la Quinzaine des Réalisateurs en 2004.

Son arrivée dans le jury de Cannes n'est pas une surprise puisqu'elle a une histoire avec le festival. Ainsi, en 2007, elle se retrouve dans trois films sur la Croisette, Une vieille maîtresse de Catherine Breillat en Compétition, Go go tales de Abel Ferrara et Boarding gate d'Olivier Assayas, tous deux Hors Compétition. La brune incendiaire, terriblement sexy et trash, va à coup sûr être l'une des attractions du Festival.

Renseignements complémentaires sur son site officiel.