3/10Darkness

/ Critique - écrit par Vincent.L, le 19/06/2003
Notre verdict : 3/10 - Encore et toujours les ténèbres (Fiche technique)

Tags : darkness anglais obscurite film prix privee evaluation

Regina (Anna Paquin) et sa famille (son père, sa mère et son frère) viennent de s'installer dans une maison isolée en Espagne. Regina n'apprécie que peu cette nouvelle vie et préférerait retourner terminer ses études aux USA. Mais, les curieux problèmes de santé de son père Mark et l'attitude étrange de son petit frère Paul vont la faire rester en Espagne. Regina, au fur et à mesure que les jours passent, commence à penser que la maison est au coeur des ennuis de la famille...

Darkness est le 3ème film sorti en 2002 aux USA où le sujet principal est les ténèbres. Après le mauvais They (Le Peuple Des Ténèbres) et le très très mauvais Darkness Falls (Nuits De Terreur) , voici donc Darkness.
Pas la peine, avec un pareil titre, de s'étendre pour vous dire qu'ici, l'élément à combattre, c'est l'obscurité profonde, ce bon vieux « noir » dans lequel on ne veut pas rester lorsque l'on est enfant.

Il est évident que le réalisateur, Jaume Balaguero, a vu un certain nombre de films d'horreur importants des trente dernières années tant son film en est inspiré (ce qui est généralement un mauvais point). Ainsi donc, on peut s'amuser à retrouver les scènes de classiques qui lui ont inspiré ses petites scènes censées nous faire peur.
Ce film doit beaucoup à Shining (pour la maison isolée, le fils qui est conscient de ce qui se passe réellement et le père qui devient fou), un peu moins à The Others (pour les fantômes, les enfants et le coup de la vieille photo du début du siècle) et beaucoup au genre en général (pour le coup de la musique qui hurle juste pour faire peur alors qu'il ne se passe rien, pour l'orage qui éclate tous les soirs, pour le scénario qui pourrait avoir été écrit pour un mauvais épisode de X-Files ou de Buffy The Vampire Slayer, pour les effets de lumières qui s'éteignent puis se rallument, pour le coup du lavabo qui déverse un liquide noir, pour le coup du téléphone qui sonne et qui mène à une conversation avec l'ennemi...).

En dehors de ces aspects « clichés » et ultra peu originaux, le film est très bien filmé (chapeau pour la scène du métro avec les éclairages) et l'on apprécie la présence de la jeune et mignonne Anna Paquin (X-Men, X-Men 2, The Piano, Almost Famous).
Mais, la stupidité du scénario, c'est-à-dire les explications des ténèbres, des fantômes (qui piquent les crayons de couleur du gosse) et du pétage de plombs du père, sont tout simplement affligeantes.
A noter une fin qui préfère les ténèbres au « Happy End » mais qui ne change rien à la mauvaise qualité du film.

Pour conclure, malgré une bonne mise en scène, Darkness souffre cruellement de son scénario classique et sans surprise.