5/10La Coccinelle revient

/ Critique - écrit par Vincent.L, le 03/08/2005
Notre verdict : 5/10 - Choupette plus haut que son capot (Fiche technique)

Choupette plus haut que son capot

15 ans après, Choupette (Herbie en VO) revient en force, chaudement accompagnée des sourires, des formes généreuses, des mini-jupes et des pantalons taille basse de Maggie Peyton (Lindsay Lohan). Sans surprise, l'héroïne de Lolita Malgré Moi et de Freaky Friday apporte une touche sexy qui ne laissera pas indifférente la gent masculine. D'un autre côté, le « méchant » concurrent de Maggie, Trip Murphy (Matt Dillon), a de quoi séduire les spectatrices les plus âgées de ce film Disney.

Côté scénario, on évitera de s'attarder sur l'histoire très classique de compétitions de voitures entrecoupée d'une relation amoureuse grandissante et de la reconnaissance d'un père (Michael Keaton). On préférera apprécier le film pour ce qu'il donne de plus intéressant: une succession de gags absurdes pour enfants et de cascades impressionnantes.

La Coccinelle Revient compte ainsi de petites périodes d'action où la Coccinelle fait son show. La première course est probablement la plus étonnante avec une figure digne d'un skate board, la seconde est assez pauvre car se déroule sur ligne droite et la dernière se démarque par un bond de la voiture totalement fantastique. Entre ces moments « forts », le long métrage d'Angela Robinson, écrit entre autre par les créateurs de la série Smallville (Miles Millar et Alfred Gough), propose des blagues de Choupette qui ne feront rire que les plus petits (coups de porte, jets d'huile...).

Malgré le déjà-vu flagrant du scénario et de la plupart des scènes, la célèbre Volkswagen a toujours le charme des quatre précédents films de la franchise (Un Amour de Coccinelle, Un Nouvel amour de Coccinelle, La Coccinelle à Mexico et La Coccinelle à Monte-Carlo). Elle prend bien vie et devient un personnage à part entière. Pendant la scène de destruction, elle parvient même à donner des frissons aux plus jeunes spectateurs.

Échappant au relookage en images de synthèse (à l'exception d'une ou deux scènes), le cinquième long métrage « Coccinelle » ne trahit pas la saga. Plein de bons sentiments, il est sauvé par les passages d'action avec Choupette.