Clint Eastwood : une même bataille, deux histoires
Clint Eastwood (Impitoyable, Million Dollar baby) peaufine son dernier projet qui semble très ambitieux (donc prometteur ?) : raconter une même bataille, la bataille d'Iwo Jima (déterminante lors de la Seconde Guerre mondiale dans le Pacifique)
par un double point de vue : celui des Américains et celui des Japonais. Chaque version fait l'objet d'un film. Flags of our Fathers scénarisé par Paul Haggis (Million Dollar baby, Collision) est l'adaptation du roman Flags of our Fathers: Heroes of Iwo Jima de James Bradley et Ron Powers. Quant à Red Sun, Black Sand inspiré du livre d'Iris Yamashita, il a été scénarisé par l'auteur lui-même en collaboration avec Paul Haggis.
Pour ce diptyque, le réalisateur a fait appel à Ryan Phillippe, Jesse Bradford, Adam Beach, Paul Walker, Neal McDonough, Jamie Bell du côté yankee et Ken Watanabe, Kazunari Ninomiya, Tsuyoshi Ihara, Ryo Kase, Shido Nakamura, Yuki Matsuzaki, Hiroshi Watanabe, Takumi Bando du côté nippon.
Sortie de Flags of our Fathers : 25 octobre 2006
Sortie de Red Sun, Black Sand : 13 décembre 2006
Premières images des deux films (combo)
Bande-annonce de Saw III : saw-ve qui peut !
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6 commentaires
JC
17/08/2006 à 11h38Répondre
Au vu des images, ça s'annonce pas mal. En quelques minutes de trailer, on retrouve déjà le classissisme crépusculaire d'Eastwood. Les couleurs ternes sont sympa.
J'irai voir les deux films en espérant de la grande fresque épique dénuée de tout manichéisme.
naweug
21/08/2006 à 21h37Répondre
Il a déjà été plus inspiré niveau acteurs..
Je ne peux pas voir les images chez moi, est ce normal ?
Anonyme
22/08/2006 à 15h28Répondre
Il a déjà été plus inspiré niveau acteurs..
Je ne peux pas voir les images chez moi, est ce normal ?
je sais pas moi je la vois.
Niveaux casting j'ai confiance en clint, il ne ma jamais déçu, je me souviens de ces deux derniers films et la direction d'acteur était bonne et les acteur convaincant, donc wait n see
Lestat
22/08/2006 à 18h57Répondre
Deux films de guerre à plus de 70 ans...en tout cas, Clint a toujours la forme.
La dernière fois qu'il avait donné dans le genre, c'était dans Le Maître de Guerre :
- Repete.
- Si tu frime pour bourrer le mou de ce glandu, pas la peine de te faire mousser comme ça boule à zero.
- Tas lair de savoir de quoi tu parles
- Ou tu vas, la ? Père Lacolique ?
- Le pere la colique te previent quil est un père la colique fatigué qui a des renvois de barbelé, qui pisse du napalm et qui te vide un chargeur dans le cul dune mouche à 200 metres, alors arrete de me peler le jonc, sinon, il va y avoir explication des gravures
Lestat
29/10/2006 à 14h04Répondre
Après le Maître de Guerre, justement va-t-en guerre, Clint change son fusil d'épaule (!) et nous offre un beau film, désabusé et subtil. Si le débarquement est d'une intensité rarement vue -même chez Spielberg-, les combats ne sont finalement pas au centre de l'oeuvre. C'est vraiment un film sur comment une simple photo peut créer ou défaire des héros, au détriment de ce que ceux-ci peuvent en penser, avec tout ce que cela peut comporter d'outrance ou de mauvais goût (la reconstitution au stade).
Dommage que le tout soit parfois gâché par une impression de déjà-vu. Les combats rapellent le Soldat Ryan ou Band of Brother (d'ailleurs la première scène en est un gros emprunt), l'aspect propagande, Stalingrad, et l'on retrouve Adam Beach qui jouait déjà au soldat Indien dans Windtalkers.
Cela n'enlève en rien la maîtrise d'Eastwood qui réussi des scènes très fortes qui auraient pu être casse-gueules (je pense à la scène du gâteau au coulis de fraise).
Oui, vivement la suite, avec j'espère un Eastwood débarassé de ses influences.
Garf
05/11/2006 à 22h27Répondre
J'ai ressenti aussi le poid des influences qui pesaient sur ce film ( Le soldat Ryan plane insoucieusement ici...la faute au producteur peut-être? Un certain Steven Spielberg ). Néanmoins j'ai trouvé que dans son genre, le film proposait une vision singulière, s'interrogeant sur le statut de "héros" donné aux soldats mais surtout sur l'utilisation, la récupération de ces hommes par la pieuvre politico-médiatique.
Monsieur Eastwood, sans briller de mille éclats ici, n'a donc pas l'air de se satisfaire du médiocre. Vivement la suite!